Le rapport IGAS-IGF "Pertinence et efficience des dépenses de radiologie", publié il y a trois mois, met en lumière les tensions entre rigueur budgétaire et accès aux soins dans le secteur de la radiologie, en raison d’un déficit de l’Assurance maladie de 16 milliards d’euros prévu pour 2025.
Ce rapport recommande des économies de 300 millions d’euros sur l’imagerie médicale d’ici 2027, pointant une augmentation de 22 % des dépenses en cinq ans et des inégalités d’accès aux équipements entre régions.
Le CNP Radiologie (G4) rejette une vision réductrice de la spécialité… La Société française de radiologie (SFR) critique ce rapport et s’oppose aux recommandations, soulignant l’importance de la radiologie dans le système de santé. La Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) le qualifie de biaisé et de dommageable pour la profession. D’autres organisations accusent le gouvernement de manipuler les chiffres pour justifier des coupes budgétaires.
L’automne s’annonce décisif… Si aucune solution n’est trouvée, des baisses tarifaires unilatérales pourraient être imposées, mettant en péril l’accès aux soins.
Ce conflit reflète un dilemme plus large de la santé publique : concilier maîtrise des dépenses et accès équitable à des soins de qualité… LIRE l’article ICI
Le Manipulateur d'imagerie médicale et de radiothérapie - N°354 d’octobre 2025
Ecrit le 9 octobre 2025
