Le métier de MEM fait l’objet d’une attention particulière au sein des organismes de tutelle et du ministre de la Santé, et ce à plusieurs niveaux. Nous en avons un aperçu à l’occasion des dernières Journées cadres d’imagerie AFPPE qui se sont tenues les 18 et 19 Septembre 2025 à Vannes.
Nicolas Delmas, Sous-directeur Ressources humaines à la Direction Générale de l’Offre de Soins (DGOS), était en effet l’invité des organisateurs à cette occasion. Il a fait preuve d’une connaissance aigüe de la profession, des préoccupations des MEM ainsi que des évolutions possibles du métier. Il s’est ainsi félicité de la dynamique initiée par les instituts de formation pour augmenter les promotions d’étudiants MEM dans un contexte de pénurie généralisée. Il a toutefois alerté l’assistance sur le risque de voir arriver, à dix ans, trop de jeunes MEM sur le marché du travail.
Il a également donné sa vision de l’évolution du métier, en particulier sur le champ de la formation des MEM. Il a ainsi proposé d’étudier la mise en place de passerelles pour les étudiants qui abandonnent en cours de cursus. D’autre part, devant les forts changements qui se manifestes quant aux compétences de plus en plus pointues que les MEM doivent acquérir, il a montré un réel intérêt à une prochaine refonte du métier socle, à une ouverture vers une hyperspécialisation, voire à des pratiques avancées.
Séverine Moynat, Présidente du CNPMEM, et Béatrice Jamault, Présidente de la Coordination des instituts de formation des MEM, ont d’ailleurs, chacune à leur tour, évoqué ce sujet, l’une décrivant les trajectoires professionnelles qui pourraient, dans un futur proche, être proposées aux MEM, l’autre revenant sur les travaux du Comité de réflexion sur l’évolution du métier, es travaux qui laissent augurer la mise en place d’un futur Master comportant un tronc commun, puis une spécialité pour aboutir à ce qui pourrait âtre de la pratique avancée MEM.