Le Journal of Medical Imaging & Radiation Sciences (JMIRS) publie un article récent sur l’exploration par IRM des troubles du nerf vestibulocochléaire (NVC). Une revue de la littérature montre comment les séquences tridimensionnelles pondérées en T2, l'imagerie de diffusion et la neuroIRM, permettent une imagerie précise des pathologies du NVC.
Les troubles du NVC restent l'un des diagnostics les plus difficiles en raison de la diversité de leurs manifestations cliniques, allant de la perte auditive aux troubles de l'équilibre. Les MEM doivent maîtriser diverses techniques avancées d’IRM afin d'optimiser les examens et d'améliorer la sensibilité diagnostique.
Ces techniques, telles que l'IRM pondérée en T2 et les séquences d'écho de gradient équilibré (BFFE), se révèlent précieuses pour décrire l'anatomie radiologique du nerf vestibulo-cochléaire (NCV) avec une grande précision. Les images IRM axiales haute résolution pondérées en T2 au niveau du conduit auditif interne (CAI) sont très instructives sur la morphologie du nerf vestibulo-cochléaire, bien au-delà des tests fonctionnels traditionnels tels que l'audiométrie tonale et la vidéonystagmographie.
L’article de synthèse du JMIRS examine le rôle de l'IRM dans le diagnostic des troubles du NVC, en mettant l'accent sur les avancées des protocoles d'imagerie, les implications pour le MEM et l'intégration de ces techniques à la pratique clinique. L'IRM, notamment les séquences tridimensionnelles pondérées en T2, l'imagerie de diffusion et la neurographie par résonance magnétique, permet une imagerie précise des pathologies du NVC, bien au-delà des tests fonctionnels traditionnels tels que l'audiométrie tonale et la vidéonystagmographie.
Les chercheurs déduisent de leur travail que le diagnostic des troubles du NVC repose en grande partie sur des techniques d'imagerie avancées dans lesquelles les MEM joueront un rôle important dans l'optimisation des protocoles d'imagerie et la minimisation des artefacts, adoptant ainsi les nouvelles approches IRM. Leur expertise garantit une visualisation précise et une détection précoce des pathologies du NCV, surmontant ainsi les difficultés telles que les mouvements du patient et les coûts élevés. La collaboration avec les cliniciens et les radiologues reste essentielle pour améliorer les résultats diagnostiques et la prise en charge des patients.
Accédez à l’article dans son intégralité (vous devez être adhérent AFPPE pour cela) sur ce LIEN.