Certains MEM québéquois doivent faire face à des difficultés liées à la conjoncture

Partager
Certains MEM québéquois doivent faire face à des difficultés liées à la conjoncture

Marie Christine est MEM spécialisée en neuroradiologie et en angioradiologie interventionnelle au CHU de Montréal (CHUM). Nous l’avons rencontrée lors du congrès de la Société Française de Neuroradiologie (SFNR) où elle nous a retracé son parcours et décrit les difficultés qui sont les siennes dans son environnement professionnel.

Marie-Christine exerce au CHU de Montréal qui réunit trois hôpitaux, ce qui confère des volumes d’activité importants. EN tant que MEM exerçant à 100% en imagerie interventionnelle, elle a bénéficié d’un cursus de formation bien spécifique au système québecois. Après la formation initiale de trois ans, en effet, ce sont 12 semaines de formation en vasculaire et 4 semaines en neuroradiologie supplémentaires qui sont nécessaires pour obtenir la certification de MEM en interventionnel.

Car la formation initiale ne comporte qu’une partie théorique très succincte et seul le Piccline y est enseigné de manière complète. Marie-Christine a fait deux ans de scanner, de la radiologie conventionnelle et de l’endoscopie digestive avant de se lancer dans l’interventionnel. En tant que MEM spécialisée, elle est habilitée pour poser des cathétérismes veineux, des sondes urinaires, administrer une sédation et en assurer le suivi, assister au montage de sondes, préparer des instruments chirurgicaux, préparer des médicaments, la colle ou les particules d’embolisation.

Ses compétences avancées comprennent également le monitoring du patient et les actions urgentes à mener comme dans le cas d’une chute de pression où elle peut administrer de l’atropine ordonné par le médecin, ou des antibiotiques, des narcotiques, voire réaliser des injections sous-cutanées. L’équipe d’anesthésie/réanimation est sollicitée seulement dans les cas graves.

Les technologues (MEM) spécialisés québécois font l’objet d’une rémunération en plus, avec un statut de spécialiste. Martie-Christine fait partie de ceux qui revendiquent l’obtention de la prime donnée aux MEM qui se déplacent au chevet du patient et qui représente entre 8 et 14% du salaire. Mais le CHUM refuse de leur octroyer cette prime. Les technologues spécialisés ont alors refusé de réaliser des picclines, des actes qui sont réglés au médecin. Tous les MEM du CHUM ont ainsi renoncé à leur permis de pratique autonome de piccline. Une file d’attente de patients s’est alors créée et seuls les picclines en urgence sont posés.

L’environnement québécois ne semble donc pas idyllique, comme on peut l’entendre parfois. La démographie des MEM est assez équilibrée dans les grands centres et c’est plus dans les régions éloignées que sévit une pénurie. Une politique d’austérité a été instituée et des postes de soignants, toutes filières confondues, sont supprimés. Comme quoi, chaque pays doit faire face à des problèmes locaux pour faire fonctonner son système de santé.

Adhérer à l'association

Adhérer, c’est soutenir l’association, interlocuteur essentiel des manipulateurs en électroradiologie médicale. Adhérer, c’est être acteur de l’avenir de notre profession.

L'adhésion est valable du 1er janvier au 31 décembre quelle que soit la date du début d'adhésion.

J'adhère !

Mon espace personnel et mettre à jour mes coordonnées.

Espace perso

Qui sommes-nous ?

Nous sommes des manipulateurs en électroradiologie médicale bénévoles, issus de tous les secteurs d’activité. Nous sommes réunis en association pour faire évoluer notre profession, et évoluer avec elle…

En savoir plus

Adresse

47, avenue Verdier
92120 Montrouge
France

Coordonnées

email : siege.asso@afppe.com
tél : 01 46 89 36 34

Nous suivre

S’abonner à la newsletter :