L’International Association for the study of pain (IASP) a donné une définition pour la notion de douleur : « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à des lésions tissulaires réelles ou potentielles. Comment la douleur des patients adressés en imagerie ou en radiothérapie est-elle gérée par les MEM ? Une étude britannique nous donne quelques pistes.
Les statistiques indiquent que près d’une personne sur cinq souffre de douleurs chroniques modérées à sévères, tandis qu’une personne sur trois est empêchée de mener une vie indépendante à cause de cela. La gestion de la douleur vise à réduire la douleur à des niveaux tolérables, ce qui n’est pas toujours facile pour les MEM qui sont souvent confrontés au défi de positionner les patients pour obtenir les images diagnostiques requises, même lorsque ces positions peuvent provoquer de l’inconfort ou de la douleur. L’étude en question, menée par des MERM irlandais, évoque un équilibre à trouver entre la gestion de la douleur et la garantie d’une qualité d’image optimale.
Le but de ce travail est donc d’explorer les défis rencontrés par les MEM lors de l’imagerie de patients souffrant de douleur et d’identifier les stratégies qui pourraient être mises en œuvre pour améliorer les soins globaux centrés sur le patient. Ils ont mené une enquête auprès de six MEM travaillant dans des hôpitaux irlandais pour connaître, notamment, leur stratégie pour la gestion de la douleur dans un service de radiologie.
Les données recueillies ont permis d’identifier quatre thèmes principaux autour desquels les discussions se sont développées, à savoir les conséquences de la gestion de la douleur, la communication envers les patients, l’expérience professionnelle et les obstacles rencontrés. De plus, l’étude a souligné l’absence de protocoles, de politiques et de lignes directrices dans la pratique pour la gestion efficace des défis associés à l’imagerie des patients souffrant de douleur au sein d’un service de radiologie.
Les principales difficultés évoquées par les interviewés comprennent le stress ressenti par le personnel et les patients, le risque d’obtenir des images sous-optimales, les préoccupations concernant la sécurité des patients et les effets indésirables sur la qualité de l’image. Cette étude élucide la manière dont l’inconfort du patient affecte négativement le processus d’imagerie et décrit les implications potentielles pour les MEM cherchant à obtenir une qualité d’image optimale.
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