On sait que la densité mammaire est un facteur de risque indépendant de cancer du sein, mais son association avec le statut ménopausique n'a pas été étudiée de manière approfondie. Une étude publiée dans le Journal of Medical Imaging & Radiation Science (JMIRS) met enjeu des patientes explorées aux moyens d'une tomosynthèse 3D avec des lésions mammaires entre juin 2022 et janvier 2023.

Ces patientes ont été classées en pré, péri et post-ménopause, et chaque catégorie a été subdivisée en fonction de la densité du sein et du type de lésion (bénigne ou maligne). Sur les 60 patientes examinées par imagerie, 35% avaient des seins non denses, tandis que 65% avaient un parenchyme mammaire dense. Et sur les 23 lésions bénignes, 48% sont survenues chez des femmes denses.

Dans cette étude, les lésions bénignes et malignes sont apparues en nombre égal chez les femmes pré- et péri-ménopausées, alors que le nombre de lésions bénignes et malignes chez les femmes post-ménopausées était respectivement de 9 (45%) et 11 (55%). Ainsi, sur les 37 lésions malignes, une majorité (76%) des lésions se sont produites chez les femmes ayant des seins denses (N = 28).

Les chercheurs ont conclu que la malignité et le statut ménopausique ont une valeur p de 0,754, ce qui n'est pas statistiquement significatif. Cependant, les lésions malignes et bénignes étaient plus nombreuses chez les femmes ayant une densité mammaire élevée, ce qui est conforme à la littérature antérieure. Il convient donc de prendre des précautions et de faire attention pendant les phases pré-, péri- et post-ménopausiques, en particulier chez les patientes présentant une densité mammaire élevée.

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