L'angioscanner pulmonaire nécessite généralement un débit élevé (4,5 ml/s) pour l'administration du produit de contraste afin d’obtenir une opacification suffisante de l'artère pulmonaire. Cependant, ceci n'est pas toujours possible pour les patients dont l'accès intraveineux est difficile.
Une étude publiée dans le Journal of Medical Imaging & Radiation Sciences (JMIRS) se propose de déterminer si un protocole d’angioscanner pulmonaire à faible volume et faible débit de produit de contraste produit des images de qualité similaire à celle d'un protocole standard, en termes de rehaussement artériel maximal et sur la base de la qualité globale subjective de l'image.
Ce travail rétrospectif a inclus 151 patients explorés par tomodensitométrie multidétecteur en 320 coupes pour suspicion clinique d'EP. 80 patients ont suivi le protocole standard (50ml à 4,5 ml/s) et 71 patients ont suivi le protocole faible volume et faible débit (-30% de volume et -37% de débit). Deux MEM indépendants ont mesuré l'atténuation des artères pulmonaires multiples en HU (valeur diagnostique ≥200 UH) et deux radiologues ont évalué la qualité globale de l'image à l'aide d'un questionnaire fermé en 5 points.
Cette étude n’a pas montré de différence significative en termes d'atténuation pour les sept régions d'intérêt (tronc pulmonaire principal, artères pulmonaires droite et gauche, artères lobaires droite et gauche, et artères sous-segmentaires droite et gauche) entre le protocole les deux protocoles. De même, les deux radiologues n'ont pas signalé de différences significatives dans le score global de qualité d'image obtenu avec les protocoles standard et FVFD.
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