Le Journal of Medical Imaging & Radiation Sciences (JMIRS) publie ce mois-ci une étude sur les apports de la radiochirurgie stéréotaxique (RCS) comme traitement alternatif pour les troubles du mouvement lorsque les patients ne peuvent pas subir de stimulation cérébrale profonde (SCP) en raison de comorbidités médicales.
À partir de la littérature sur l'application de la RCS et les paramètres physiques pour les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson (MP), les chercheurs ont compilé douze études incluant 454 patients atteints de la maladie de Parkinson et traités par scalpel Gamma (GK). Deux examinateurs indépendants ont, pour ce faire, passé au crible les données de 425 articles en identifiant les participants, les paramètres physiques et les résultats.
Ce travail a mis en lumière un délai moyen d'amélioration de trois mois après la radiochirurgie, notamment sur le tremblement, qui est le symptôme le plus fréquemment étudié, avec des taux de réussite allant de 47,5% à 93,9%. Les paramètres physiques étaient similaires avec des doses allant de 110 à 200 Gy, l'utilisation d'un collimateur de 4 mm avec un système avancé de localisation par imagerie. Les coordonnées ont été obtenues à partir des atlas stéréotaxiques disponibles.
Les chercheurs ont conclu de ce travail que la thalamotomie GK s’avère une bonne alternative pour traiter les tremblements, bien que ses effets soient retardés et qu’il existe des cas où ils peuvent régresser après des années. Les chercheurs évoquent enfin la caudectomie et la pallidectomie par radiochirurgie, peu étudiée mais prometteuses.
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